25 Jul
25Jul

NOTRE ENGAGEMENT DANS LE CORPS DE CHRIST


Le Seigneur nous a donné cette mission : "Le faire connaître partout et en toutes circonstances". Nous sommes engagés au sein du corps de Christ : 


- A amener chaque Chrétien à connaître son identité en Christ.

Dieu, Notre Père nous a adoptés. 1 Jean 3 : 1 nous le dit : «  Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes...»

Une des plus grandes joies que nous puissions éprouver en tant que chrétiens est celle d’amener quelqu’un à connaître Jésus-Christ. Dieu accorde tant d’importance aux âmes des hommes qu’il a envoyé son Fils mourir sur la croix, pour que les hommes puissent être sauvés.

Lorsque nous acceptons Christ comme Seigneur et sauveur de notre vie par la nouvelle naissance,  nous avons la rédemption par le sang de Jésus-Christ, (Ephésiens 1 : 7). Notre identité change dès cet instant ; Dieu nous donne une nouvelle identité en Christ Jésus. (2 Corinthiens 5 : 17-19).

En tant qu'enfant de Dieu, nous sommes cohéritiers avec Christ ; en tant que fils ou fille du royaume, nous sommes appelés à devenir les imitateurs de Jésus-Christ, comme des enfants bien-aimés; et à marcher dans l’amour, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. (Ephésiens 5 : 1-2). Nous sommes engagés à aimer  et à servir "l' autre", celui qui est différent de nous ou dans le besoin (Jean 13:34-35).

La base de l'identité en Christ est dans l' union avec Lui. C’est  «la présence de Dieu en chacun et  Dieu agissant  en chacun » .  (Jean1 :12 - 13 ;  Jean14 : 9).


- A mettre en évidence les racines juives de la foi chrétienne.

Le Dieu de l’Alliance  se révèle aux hommes à travers sa Parole. La particularité du christianisme est qu’il n’est pas sa propre origine, il est porté par une racine qui lui est étrangère Il est capital que les chrétiens se rendent compte des racines juives de leur foi, et qu’ils renouent avec elles . 

Comment contempler le « mystère » du Messie sinon à la lumière des Ecritures où il est annoncé à la fois Roi des rois et Serviteur souffrant, le Sauveur né d’une jeune fille et pourtant appelé « Dieu puissant » (Esaïe 7 : 14  et  Esaïe 9 : 6)  !  Jésus - Christ,  le fils de Dieu incarné est  le messie d'Israël qui est venu pour accomplir la parole du Dieu d'Israël.

Notre perception du ministère de Jésus serait en effet superficielle, voire erronée sans l’éclairage du Tanakh ( la Bible hébraïque. Il nous fait découvrir la « gravité » du péché et la nature du sacrifice substitutif, le sens de l’expiation et de la réconciliation.

Si on ne fait pas référence aux discours des prophètes de l'Ancien Testament qui ont parlé de la nécessité d’un changement de « cœur », la « nouvelle naissance » exigée par Jésus en Jean 3 resterait énigmatique !

L'Ancien Testament est l'histoire de cette longue et patiente préparation par Dieu du salut de l'humanité à partir de l'élection d'un peuple particulier. Il s'agit bien du salut de l'humanité et pas seulement du peuple d'Israël. Les paroles de Siméon sont claires, la gloire d'Israël c'est d'avoir été élu non pas pour lui seul, mais pour l'humanité entière. (Luc 2 : 30-32). Au fur et à mesure que l'histoire avançait, on pouvait découvrir, à la lumière de l'Ancien Testament lui-même, que le projet de Dieu concernait toute l'humanité.  Toutes les promesses faites à Israël ont leur accomplissement en Christ.


- A soutenir Israël et le peuple juif avec tout notre amour, tout en aidant le Corps de Christ à prendre conscience des plans et objectifs de Dieu pour ce peuple que Dieu appelle la prunelle de ses yeux.

 Les Juifs n'ont, pour la majorité d'entre eux, jamais entendu le message de l'Évangile. Une enquête a montré que les juifs d'Israël ne connaissent pas le nom hébreu de Jésus : "Yeshoua" (Dieu sauve). 

Certes, de nombreux  Juifs ne reconnaissent pas Jésus comme leur Messie. Cependant, nous n'ignorons pas ce que Paul dit sur ce point :  qu’ils sont « retranchés » de la signification première de leur propre racine. Cela ne veut pas dire pour autant que Dieu ait rejeté son peuple. C’est pour les croyants non juifs une occasion de provoquer chez les Juifs l’envie de connaître la bénédiction qui est fondée sur leurs Ecritures et qui leur est « premièrement » destinée (Romains 1 : 16,  11 : 1 et 11).

 L'Esprit de Dieu nous convainc que Dieu tend les mains vers Son peuple. Nous prions pour le salut du peuple de Dieu ; pour qu'il y ait des ouvriers dans la moisson ; pour que les cœurs s'ouvrent et que le voile tombe. 

Il y a un lien permanent entre l’Eglise, corps de Christ, et Israël, qui ont tous les deux leurs places et leurs fonctions dans le plan de Dieu. Par conséquent, l’Eglise se doit, non seulement de respecter les Juifs comme peuple choisi de Dieu, mais aussi de les soutenir d’une manière concrète, notamment dans leur lutte contre l’antisémitisme.

Nous prions pour que l'antisémitisme qui monte soit chassé ; pour que le peuple juif réalise que ceux qui les ont persécutés n'étaient pas de vrais chrétiens.


- Nous prions pour la paix de Jérusalem.

Cet appel  que  Dieu lance dans le verset d'Esaïe 62 : 6 - 7 a résonné dans nos coeurs "Sur tes murs, Jérusalem, j’ai placé des gardes; Ils ne se tairont ni jour ni nuit. Vous qui la rappelez au souvenir de l’Eternel, Point de repos pour vous ! Et ne lui laissez aucun relâche, Jusqu’à ce qu’il rétablisse Jérusalem Et la rende glorieuse sur la terre".

Jérusalem, tu es devant nos yeux la preuve de la promesse. Nous sommes attendus : notre vie ne mène nulle part ailleurs qu'à toi ! Jésus, notre roi,  non seulement marche devant nous pour nous montrer la route, mais il nous conduit lui-même là où il nous a préparé une place : dans tes murs, céleste Jérusalem.
Jérusalem ! Que ma joie est grande de te voir enfin, là devant mes yeux, de te rencontrer au bout de ma route, comme tu seras un jour au bout de ma vie !  

Nous sommes engagés dans une intercession active, et nous ne prendrons point de repos, "jusqu'à ce que son salut brille comme une torche brûlante" (Esaïe 62 :1)




Comme Esther, Maranatha a reçu l'appel pour soutenir Israël et le peuple juif dans la prière et l'intercession.

Esther est une fille juive ordinaire choisie par Dieu et mise à part, qui a tout risqué pour intervenir au temps marqué en faveur du peuple juif, en se levant contre l’esprit destructeur d’Haman. Celui-ci avait émis le plan d’anéantir tous les juifs.

A travers les âges, l'esprit d’Haman, ministre du roi Assuerus s'est manifesté encore et encore. Aujourd'hui, l'esprit d’Haman trouve une pleine expression de son intention diabolique : la destruction d'Israël et du peuple juif.

L’appel est là avec l’onction de Dieu qui l’accompagne ; et notre responsabilité est de nous tenir aux côtés d’Israël et du peuple juif que Dieu appelle la prunelle de ses yeux.  Comme Esther, nous nous tenons à la brèche pour voir exposer en pleine lumière tous les plans sournois de l'ennemi, afin que la vérité soit  manifestée et que la maison de Haman soit restituée au peuple de Dieu.

Nous participons au mouvement mondial de prière qui appelle à s’unir dans la prière pour un «jour de repentance collective » et nous nous élevons contre la Théologie de Remplacement dans le Corps du Christ.








La restauration d'Israël


 

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